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Né en 1965 à Malestroit dans le Morbihan (56), j’étais très tôt en contact avec la nature environnante. La rue où j’habitais se terminait dans les champs, le canal de Nantes à Brest passait à proximité, serpentant au creux d’une vallée boisée, multipliant les terrains de jeux. Le jardin de mes parents n’était pas en reste, théâtre de joutes entre passereaux et insectes. J’y nourrissais les premiers l’hiver… et martyrisais parfois les seconds l’été (pauvres doryphores…). Pourtant, je ne me sentais pas l’âme d’un naturaliste. Je “consommais“ la Nature au travers de livres et d’émissions télévisées (« Les animaux du monde » m’ont longtemps fait rêver…) et mes connaissances sur la faune Africaine étaient largement supérieures à celles sur les occupants du potager de mon père ou des co-locataires des cabanes construites dans les arbres. L’une des sorties dominicales que je réclamais souvent était une visite au Parc Animalier de Branféré où je côtoyais les animaux exotiques avec joie.
Le sport, les études et ma passion pour la moto m’ont ensuite éloigné de cette campagne sans que j’en ressente un manque réel. Ce n’est qu’en 1994 que l’intérêt pour la Nature a resurgi par le biais d’une rencontre imprévue. Roger Beudet, herpétologue, est venu dans l’établissement spécialisé où je travaille présenter les reptiles de la région (http://www.lamaisondunaturaliste.com/). La passion qui l’anime m’a conquis et j’ai rapidement mis mes pas dans les siens à la recherche de vipères, couleuvres et autres reptiles. Caméscope en main, j’essayais de mettre en image les rencontres que nous faisions dans la campagne du nord de la Loire-Atlantique où mes activités professionnelles m’avaient amené. Les heures sur le terrain se sont multipliées et, sans que je le soupçonne au départ, naissait ainsi une véritable passion pour l’image animalière.
C’est ainsi que , en 2004, j’ai eu la chance d’être retenu pour intégrer la première promotion de l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute).
Six mois de formation où se concentraient passion, technique, naturalisme et convivialité dans une approche professionnelle des métiers liés au documentaire animalier. Mais un semestre qui m’a aussi révélé la difficulté de me recycler professionnellement dans ce milieu à l’issue de mon congé sabbatique. C’est alors que, ayant noyé ma caméra (oups !) , j’ai bifurqué vers la photographie, plus évidente à gérer seul, tout en essayant de concilier ma vie de famille, mon travail et ma passion.
J’ai donc mis fin à plus de 20 ans de moto en vendant mon 2 roues pour investir dans mon premier boîtier et un objectif adapté à mes débuts en photographie animalière. Depuis, j’arpente la campagne déguisé en buisson, me plonge dans les rivières et plans d’eau avec mon affût flottant où tente de passer inaperçu au coin d’une haie bocagère sous une toile de camouflage.
Chaque saison est prétexte à sortie nature. J’apprécie particulièrement les ambiances hivernales faîtes de brumes et de givre feutrant les mouvements furtifs des animaux. L’excitation qui semble atteindre la faune au printemps me gagne aussi. Nez en l’air pour observer les oiseaux nichant ou regard au ras des talus à rechercher serpents et lézards se chauffant au soleil, je ne sais plus où donner de la tête. Les chaleurs de l’été incitent à faire la sieste… quand la nuit fut trop courte pour assister au coucher et au lever du soleil. Je suis alors plus enclin à sortir mon objectif macro à la poursuite de libellules, papillons et autres petites bêtes. Quant à l’automne, les couleurs chaudes des feuillages compensent la baisse des températures et la diminution des journées et mettent en valeur les animaux se préparant à l’approche des frimas.
J’aime ensuite partager mes images avec d’autres passionnés mais aussi avec du public non initié, par le biais d’expositions, de participation à des festivals.. Cette passion et ce besoin de partage coïncident avec les aspirations de l’APAB (Association de Photographes Animaliers Bretons). Et lorsqu’un membre de ce groupe m’a proposé de les rejoindre à l’été 2008, c’est avec joie que j’ai accepté, touché par cette reconnaissance.
Philippe JARNO
.En cliquant sur le lien ci-joint, vous pouvez accéder à un portrait-vidéo de 10 minutes réalisé par Alexandre Planchot dans le cadre de ses études.
http://player.vimeo.com/video/16310639?portrait=0
Le sport, les études et ma passion pour la moto m’ont ensuite éloigné de cette campagne sans que j’en ressente un manque réel. Ce n’est qu’en 1994 que l’intérêt pour la Nature a resurgi par le biais d’une rencontre imprévue. Roger Beudet, herpétologue, est venu dans l’établissement spécialisé où je travaille présenter les reptiles de la région (http://www.lamaisondunaturaliste.com/). La passion qui l’anime m’a conquis et j’ai rapidement mis mes pas dans les siens à la recherche de vipères, couleuvres et autres reptiles. Caméscope en main, j’essayais de mettre en image les rencontres que nous faisions dans la campagne du nord de la Loire-Atlantique où mes activités professionnelles m’avaient amené. Les heures sur le terrain se sont multipliées et, sans que je le soupçonne au départ, naissait ainsi une véritable passion pour l’image animalière.
C’est ainsi que , en 2004, j’ai eu la chance d’être retenu pour intégrer la première promotion de l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute).
Six mois de formation où se concentraient passion, technique, naturalisme et convivialité dans une approche professionnelle des métiers liés au documentaire animalier. Mais un semestre qui m’a aussi révélé la difficulté de me recycler professionnellement dans ce milieu à l’issue de mon congé sabbatique. C’est alors que, ayant noyé ma caméra (oups !) , j’ai bifurqué vers la photographie, plus évidente à gérer seul, tout en essayant de concilier ma vie de famille, mon travail et ma passion.
J’ai donc mis fin à plus de 20 ans de moto en vendant mon 2 roues pour investir dans mon premier boîtier et un objectif adapté à mes débuts en photographie animalière. Depuis, j’arpente la campagne déguisé en buisson, me plonge dans les rivières et plans d’eau avec mon affût flottant où tente de passer inaperçu au coin d’une haie bocagère sous une toile de camouflage.
Chaque saison est prétexte à sortie nature. J’apprécie particulièrement les ambiances hivernales faîtes de brumes et de givre feutrant les mouvements furtifs des animaux. L’excitation qui semble atteindre la faune au printemps me gagne aussi. Nez en l’air pour observer les oiseaux nichant ou regard au ras des talus à rechercher serpents et lézards se chauffant au soleil, je ne sais plus où donner de la tête. Les chaleurs de l’été incitent à faire la sieste… quand la nuit fut trop courte pour assister au coucher et au lever du soleil. Je suis alors plus enclin à sortir mon objectif macro à la poursuite de libellules, papillons et autres petites bêtes. Quant à l’automne, les couleurs chaudes des feuillages compensent la baisse des températures et la diminution des journées et mettent en valeur les animaux se préparant à l’approche des frimas.
J’aime ensuite partager mes images avec d’autres passionnés mais aussi avec du public non initié, par le biais d’expositions, de participation à des festivals.. Cette passion et ce besoin de partage coïncident avec les aspirations de l’APAB (Association de Photographes Animaliers Bretons). Et lorsqu’un membre de ce groupe m’a proposé de les rejoindre à l’été 2008, c’est avec joie que j’ai accepté, touché par cette reconnaissance.
Philippe JARNO
.En cliquant sur le lien ci-joint, vous pouvez accéder à un portrait-vidéo de 10 minutes réalisé par Alexandre Planchot dans le cadre de ses études.
http://player.vimeo.com/video/16310639?portrait=0